Feb. 8, 2022
La Cedeao a décidé de ne pas prendre de nouvelles sanctions contre le Burkina Faso à l'issue de son second sommet tenu jeudi à Accra, sur le coup d’État du lieutenant Paul Henri Damiba contre le président Roch Marc Christian Kaboré .
Il faut dire que le contexte dans lequel est intervenu le putsch au Burkina le 24 janvier dernier et de la tenue dudit sommet était particulièrement difficile pour l'organisation sous régionale.
Elle a été vilipendée ces dernières semaines par certains qui l'accusent à tort ou à raison d'être à la solde de la France, après les lourdes sanctions
prises contre le Mali quelques semaines plus tôt .
Quels sont les facteurs qui ont pu peser dans la balance pour
éviter au Burkina de nouvelles sanctions ? La posture des chefs d’État ouest africains à l'égard des nouvelles autorités burkinabé est t-elle cohérente ?
Invités:
Ibrahima Kane, spécialiste des institutions régionales et continentales africaines à Dakar.
Eric Ismael Kinda, porte-parole du balai citoyen à Ouagadougou.
Dr Sarka Coulibaly, enseignant-chercheur associé au Centre Ivoirien de Recherches Economiques et Sociales (CIRES) et expert en économie de la Sécurité et du terrorisme à Ouagadougou.