Nov. 17, 2014
Dans le cadre de la Faculté de Psychologie de l’Université de Buenos Aires et sous les auspices des chaires « Psychanalyse, orientation lacanienne : clinique et écriture » et « Clinique de l’Urgence », dont le professeur c’est Inés Sotelo et pour initiative de Daniela Fernández a commencé une série de rencontres avec divers écrivains intitulé « Pourquoi écrire ? ». Cette fois-ci, l’invité était Damián Tabarovsky et qui propose une littérature dont le thème n’est pas le monde, ni la représentation, mais la langue en elle-même. Son dernier roman, « Une beauté vulgaire », décrit la chute d’une feuille qui se détache d’un bananier espagnol. Le décor, cents mètres d’une rue de Buenos Aires. Le narrateur pourrait être le vent, un arbre, voire la langue. Tabarovsky met l’accent sur l’inerte, le fixe, ce qui revient toujours à la même place. Il écrit : « La feuille va se détacher, elle va flotter pendant un certain temps et tombera sur le sol. A quoi bon de raconter encore une fois la même histoire ? » Ainsi, cet écrivain introduit une question fondamentale pour la psychanalyse : à côté de la répétition, comment penser la nouveauté ? Damián Tabarovsky c’est un écrivain, traducteur et éditeur argentin. Ses livres ont été traduits en anglais, français, allemand, grec, russe et portugais. Il est auteur de: « Autobiographie médicale » et « Les Hernies », son dernier roman est « Une beauté vulgaire » parmi d’autres œuvres. Daniela Fernández est psychanalyste à Buenos Aires, membre de l’ECF, de l’EOL et de l’AMP. Elle est enseignante à la chaire « Psychanalyse, orientation lacanienne : clinique et écriture », à l’Université de Buenos Aires (UBA).
